mercredi 19 mars 2008

Croire, ce n’est ni «voir» ni «savoir» avec une certitude absolue. Comment pouvez-vous alors affirmer que la foi est une certitude?


De nombreux philosophes se sont penchés sur la question de la foi. Ils nous ont livré des réflexions très divergentes, mais qui expriment des points de vue personnels et non une idée neutre sur le sujet.


Point de vue critique: Le philosophe athée Théo Löbsack déclare: «La foi s’appuie sur des idées préconçues et rejette les acquis de la science qui les contredisent. C’est pourquoi, en fin de compte, la foi est la mort de la science.» Kant s’exprime de façon analogue: «J’ai dû mettre la science de côté pour faire de la place à la foi.» Cette conception antibiblique a fait de Kant l’inspirateur de nombreuses écoles de philosophies totalement opposées à la foi. Au mur de la nouvelle école supérieure de Norf, près de Neuss (Allemagne), on peut lire: «Ne te fie pas à celui dont le Dieu est au ciel». Telle est la conséquence ultime à laquelle aboutit la raison critique.


Point de vue positif: Isaac Newton, l’un des plus grands savants de tous les temps, a déclaré: «Celui qui réfléchit peu ne croit pas en Dieu, celui qui réfléchit beaucoup ne peut que croire en Dieu.» Le célèbre philosophe et mathématicien Blaise Pascal exprime une conviction similaire: «De même que toutes choses parlent de Dieu à ceux qui le connaissent et le cherchent, à ceux qui l’aiment, de même toutes choses le cachent aux yeux de ceux qui ne le cherchent pas et ne le connaissent pas.»


Ces deux points de vue opposés montrent clairement que la foi ne dépend pas de l’incertitude ou de l’ignorance, mais uniquement des préjugés personnels. Ce ne sont pas des arguments philosophiques qui ont le pouvoir de changer ces a priori, mais uniquement la démarche vers Jésus-Christ, démarche que la Bible nomme conversion. Pour les inconvertis, les questions relatives à la foi sont folie (1 Co 1:18); ils sont incapables de les comprendre (1 Co 2:14). Celui qui a été saisi par Jésus-Christ est conduit dans toute la vérité (Jn 16:13), sa foi repose sur un solide fondement (1 Co 3:11); elle est d’ailleurs ce qu’il y a de plus certain:
«Avoir la foi, c’est être sûr de ce que l’on espère, c’est être convaincu de la réalité de ce que l’on ne voit pas» (Hé 11:1).


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