mardi 30 octobre 2007

NE TE LAISSE PAS RECRUTER PAR LE DIABLE



Un jour, alors qu'elle marchait dans la rue, une femme, une de ces cadres à qui tout réussit, est tragiquement heurtée par un autobus et meurt. Son âme arrive au Paradis où elle est accueillie par St Pierre.
- Bienvenue au Paradis ! Avant de vous installer ici, il semble que nous ayons un problème. Voyez-vous, c'est plutôt étonnant mais nous n'avons jamais eu de femme 'cadre' jusqu'ici et nous ne sommes pas tout à fait surs de ce que nous devons faire de vous.
- Aucun problème, laissez-moi simplement entrer...
- J'aimerais bien mais j'ai des ordres qui viennent d'en haut. Ce que nous allons faire, c'est vous laissez passer un jour en Enfer et un jour au Paradis et ainsi vous pourrez choisir où vous voudrez passer l'éternité.
- Je pense que j'ai déjà fait mon choix.. Je préfère rester au Paradis !
- Désolé, mais nous avons des règles...
Et ainsi, St Pierre emmena la femme cadre dans un ascenseur qui descendit en Enfer.
Les portes s'ouvrirent et elle se retrouva sur le green d'un terrain de golf magnifique.
Un peu plus loin, il y avait le country club et devant, tous ses amis, bien habillés, qui l'acclamèrent. Ils s'approchèrent, l'embrassèrent et parlèrent du bon vieux temps.
Ils firent un excellent parcours de golf et, le soir, allèrent au country club où ils dégustèrent un excellent steak et du homard. La femme rencontra le Diable qui est réellement quelqu'un de charmant et elle passa un merveilleux moment à raconter des histoires et à danser.
Elle passa un si bon moment qu'avant qu'elle ne s'en rende compte, il était temps de partir.
Tout le monde lui serra la main, lui fit au revoir et elle monta dans l'ascenseur.
Celui-ci retourna au Paradis et elle retrouva St Pierre.
- Maintenant, vous allez passer un jour au paradis...
Elle passa ainsi les 24 heures suivantes allongée paresseusement sur les nuages à jouer de la harpe et à chanter des cantiques. Elle passa un si bon moment qu'avant qu'elle ne s'en rende compte les 24 heures étaient passées et St Pierre était de retour pour l'emmener.
- Alors, vous avez passé un jour en Enfer et un jour au Paradis. Maintenant, vous devez choisir pour l'éternité...
La femme réfléchit un instant et répondit :
- Et bien, je n'aurais jamais cru que je dirais ceci, le Paradis est vraiment bien mais je crois que je me plairai davantage en Enfer.
Alors, St Pierre l'escorta jusqu'à l'ascenseur et elle descendit à nouveau en Enfer.
Quand les portes de l'ascenseur s'ouvrirent, elle se retrouva dans un paysage désolé plein d'immondices. Elle vit ses amis vêtus de haillons ramassant les saletés pour les mettre dans des sacs.
Le Diable vint vers elle et lui mit la main sur l'épaule.
La femme balbutia :
- Je ne comprends pas... Hier, j'étais ici et il y avait un parcours de golf et un country club et nous avions mangé du homard et nous avions dansé et nous nous sommes bien amusés. Maintenant, c'est un désert d'immondices et tous mes amis semblent misérables.
Le Diable la regarda et sourit :
- Vous êtes cadre, vous devriez connaître le principe : 'Hier, nous vous recrutions. Aujourd'hui, vous faites partie du personnel'...
De même nous sommes aussi appelé à prendre conscience des plaisirs éphémères que nous offrent le diable juste pour nous séduire et enfin de compte, on passera une éternité dans les ordures, les flammes éternelles, les souffrances éternelles et tout ce qui y a de plus mauvais.....
Aimons le Seigneur Jésus et préparons nos vies pour une éternité à ses côtés; le monde et tous ses plaisirs passeront mais la parole de Dieu ne passera jamais; ainsi si tu t'accroches au monde et à ses plaisirs, tu passeras avec.
JESUS T'AIME et il tient à te sauver de toutes tes misères (Maladies, manque d'argent, anomalies, logement, célibat, stérilité...tout ce que tu peux considérer comme étant un problème pour toi Jésus est prêt à t'en libérer acceptes-le dans ta vie comme ton Seigneur et Sauveur et tu verras sa gloire).
Le plus important c'est d'aimer son prochain, l'accepter avec d'humilité.
Lire et méditer : Mathieu 5,24 et Jérémie 7
Pénélope, reçut par e-mail

A méditer !!


Un homme entra dans un salon de coiffure pour se faire couper les cheveux et tailler sa barbe comme il le faisait régulièrement. Il entama la conversation avec le barbier. Ils discutèrent de sujets nombreux et variés. Soudain, ils abordèrent le sujet de Dieu. Le barbier dit : "Écoute, je ne crois pas que Dieu existe comme tu le dis. " Pourquoi dis-tu cela? " répondit le client. " Bien, c'est facile, tu n'as qu'à sortir dans la rue pour comprendre que Dieu n'existe pas. Dis-moi, si Dieu existait, y aurait-il tant de gens malades? Y aurait-il tant d'enfants abandonnés? Si Dieu existait, il n'y aurait pas de souffrance ni de peine. Je ne peux penser à un Dieu qui permet toutes ces choses." Le client s'arrêta un moment pour penser mais il ne voulut pas répondre pour éviter tout confrontation. Le barbier termina son travail et le client sortit du salon. Tout de suite après sa sortie, il vit un homme dans la rue avec de longs cheveux et une barbe (il semblait bien qu'il avait été longtemps sans s'être occupé de lui-même car il avait l'air vraiment négligé). Le client retourna donc dans le salon et dit au barbier : " Tu sais quoi? Les barbiers n'existent pas." " Comment ça, les barbiers n'existent pas? " demanda le barbier. " Ne suis-je pas ici et ne suis-je pas un barbier moi-même? " " Non! " s'écria le client. Ils n'existent pas parce que s'ils s'existaient, il n'y aurait pas de gens avec de longs cheveux et la barbe longue comme cet homme qui marche dans la rue. " "Ah, les barbiers existent. Ce qui arrive, c'est que les gens ne viennent pas à moi." " Exactement! " affirma le client. " Tu l'as dit : Dieu existe. Ce qui arrive c'est que les gens ne vont pas vers LUI et ne LE cherche pas, c'est pourquoi il y a tant de souffrance dans le monde."
Pénélope, prit sur un blog

! ! MISE EN GARDE ! !


Voici une convocation de Satan pour une convention mondiale, celle-ci a eu réellement lieu, lisons le attentivement et soyons vigilants afin de ne pas nous laisser prendre. Dans son discours d'ouverture à ses anges déchus, il dit: " Nous ne pouvons pas empêcher les chrétiens d'aller à l'église, nous ne pouvons pas empêcher les chrétiens de lire leur Bible et de connaître la vérité, nous ne pouvons même pas les empêcher de faire l'expérience d'une relation avec Jésus-Christ. S'ils réussissent cette relation avec Jésus, notre pouvoir sur eux est brisé. Laissons-les avoir leur style de vie conservateur, mais volons leur temps pour les empêcher d'avoir cette relation intime avec Jésus-Christ. Alors voilà ce que je veux que vous fassiez, anges déchus: "Distrayez-les, empêchez-les de s'emparer de leur sauveur et de maintenir cette relation vitale quotidienne" Alors les anges disent: " comment peut-on faire cela? "

1 - Gardez-les occupés aux choses non essentielles de la vie et inventez des machinations pour occuper leurs esprits.

2 - Poussez-les à dépenser, dépenser, dépenser, emprunter, emprunter ,emprunter.

3 - Persuadez-les femmes d'aller travailler de longues heures et les maris de travailler six, sept jours par semaines, 12h par jour pour pouvoir s'offrir ce qu'ils désirent.

4 - Empêchez-les de passer du temps avec leurs enfants et leurs familles, bientôt leur maison n'offrira plus aucune échappatoire à la tension de leur travail.

5 - Stimulez de plus en plus leur esprit au point qu'ils ne puissent plus entendre cette douce voix (le Saint-Esprit).

6 - Poussez-les à mettre la radio, les cassettes ou les CD quand ils sont au volant et les télévisions vidéos, les C.D. et leurs ordinateurs constamment en marche dans leur maison.

7 - Veuillez à ce que chaque magasin et restaurant dans le monde joue de la musique non biblique sans interruption, cela va remplir leurs esprits et casser leur union avec Jésus-Christ.

8 - Couvrez les tables basses de magazines et de journaux pour qu'ils soient envahis de nouvelles du monde 24h/24, qu'il y ait plein de panneaux publicitaires le long des routes qui les attirent quand ils conduisent.

9 - Inondez les boîtes aux lettres de courrier non intéressants, catalogues, concours de toutes sortes et toutes sortes de lettres promotionnelles offrant des produits gratuits et des services publicitaires offrant de faux espoirs.

10 - Mettez beaucoup de mannequins maigres et magnifiques sur la 1ère page des magazines pour que les hommes croient que la beauté extérieure est plus importante que la beauté intérieure, et à ce moment là ils seront mécontents de leurs femmes et cela brisera très vite les familles.

11 - Dans leur moment de récréation ou de détente, poussez-les à être excessifs, qu'ils reviennent de ce moment complètement épuisés, pas du tout en paix et pas préparé pour la semaine à venir.

12 - Ne les laissez pas aller dans la nature pour méditer les merveilles de Dieu.

13 - Envoyez-les dans des parcs d'attraction, voir des événements sportifs assister à des concerts, aller au cinéma.

14 - Gardez-les occupés, occupés, occupés et quand ils se rencontrent pour des rencontres spirituelles, entraînez-les au commérages, au bavardage, qu'ils s'en aillent après ces rencontres avec des esprits troublées et des émotions déséquilibrées.

15 - Allez-y, laissez-les s'engager pour gagner des âmes mais remplissez leur vie de tellement de bonnes causes qu'ils n'aient pas le temps de chercher la puissance venant de Jésus. Très bientôt, ils travailleront et feront tout cela de leur propre force en faisant le sacrifice de leur santé et de leur famille pour la bonne cause et cela va marcher, cela va marcher...

C'était vraiment une bonne convention ! Alors les anges déchus sont partis très vite de la convention avec pour mission d'entraîner les chrétiens à être partout de plus en plus occupés, de plus en plus pressés, en allant ça et là.

La question à se poser est : " Est-ce que le diable a réussi sa mission sur ma vie? Vous êtes seul juge. Chaque lettre du mot busy (occupé) veut dire : Being Under Satan's Yoke, ce qui signifie en français être sous le joug de Satan.
A méditer.
Pénélope, trouvé sur un blog

"L'histoire d'une vie = l'invitation au voyage"


Dans la petite ville de Dougevien, vous menez une existence tranquille, insouciante. Vous êtes jeune, presque encore adolescent, mais curieusement vous êtes déjà indépendant et habitez un petit appartement dans un immeuble confortable. Il est midi et vous rentrez chez vous. En chemin, vous saluez quelques connaissances, c’est un jour comme tous les autres à Dougevien. Dans l’entrée de votre maison, vous relevez votre boîte aux lettres et, parmi votre courrier, vous découvrez un prospectus écrit en gros caractères : « Ceci est une bonne nouvelle pour vous. Vous avez gagné un extraordinaire voyage à Paradiland, un endroit idyllique où vous bénéficierez d’un traitement digne de la personnalité que vous êtes. Vous vous y sentirez comme à la maison et la durée du séjour est illimitée. Vous prendrez le train à votre lieu de domicile jusqu’à l’aéroport de Messie-le-Sauveur. Une place vous est réservée pour le vol jusqu’à destination. Ne tardez pas car le départ est imminent et venez tel que vous êtes. Tout est gratuit, vous n’aurez rien à payez. Acceptez seulement l’invitation, c’est tout. »
Vous constatez que tous les habitants de l’immeuble ont reçu la même invitation car elle se trouve encore dans quelques boîtes aux lettres et il y en a plusieurs, au milieu d’autres publicités, dans la poubelle placée à proximité. C’est vrai que l’on reçoit tellement de paperasses de toutes sortes que beaucoup de gens ne les lisent même pas.
Vous, vous êtes intrigué par la proposition qui vous est faite. Vous pensez en premier lieu à une farce, mais on n’est pas le 1er avril et personne ne dépenserait tant d’argent pour ça. Une arnaque alors ? Mais vous avez beau lire et relire le texte, vous ne voyez pas où elle pourrait de situer.
Alors, comme vous n’avez rien de particulier à faire dans l’immédiat, vous décidez de vous rendre à la gare. Pour voir. Si c’est une farce, vous n’aurez perdu qu’une petite heure.

En chemin, vous vous apercevez que vous n’êtes pas seul à marcher en direction de la gare. Plusieurs personnes cheminent ainsi, en prenant l’air de flâner, d’aller nulle part, en jetant fréquemment des regards à gauche et à droite, comme pour s’assurer que les passants ne les observent pas en se moquant d’eux. Sans même vous en rendre compte, vous vous comportez de la même manière !
Vous voilà arrivé sur le quai. Le train est déjà là, composé de deux rames TGV accouplées. On semble attendre du monde. Mine de rien, vous longez la rame qui est en queue de convoi et sur laquelle figure un écriteau portant la mention « Messie-le-Sauveur par… » suivent en petits caractères les noms d’autres stations que vous ne prenez pas la peine de lire. Ainsi, cette invitation n’était pas une supercherie ! L’heure du départ est proche, mais vous avez tout de même le temps de longer la rame en regardant à l’intérieur, espérant peut-être reconnaître quelqu’un. Il y a déjà du monde assis. Les gens sont souriants et devisent calmement entre eux. Ils ont tous un livre ouvert sur les genoux et paraissent le commenter. Peut-être est-ce le programme détaillé du voyage. Vous hésitez un peu à monter dans l’une des voitures car il y a, sur le quai, des gens que vous connaissez, des collègues de travail notamment, et qui paraissent vous observer, aussi indécis que vous. Vous n’êtes pas encore certain de ne pas vous faire piéger et ne voudriez pas passer pour un gogo aux yeux des autres. Vous décidez donc de longer tout le train. Parvenu à la hauteur de la motrice, vous lisez une plaquette sur laquelle est écrit « Ecclésia ». Drôle de nom pour une locomotive, pensez-vous, d’habitude elles portent le nom d’une ville ou d’une région. La motrice qui est accouplée porte elle aussi un nom : « Le Monde ». Décidément, qui a eu l’idée de noms pareils ! Vous voilà maintenant à la hauteur de la première rame. L’ambiance qui règne ici est différente. On entend de la musique, les gens chantent, s’agitent. Quelqu’un vous interpelle depuis le marchepied :
- Allez, montez dans ce wagon, il y a de la place et on s’amuse comme des fous !
L’invite est tentante car, effectivement, on n’a pas l’air de s’ennuyer à l’intérieur ! Vous remarquez alors un écriteau sur la voiture. Le texte n’est pas très lisible, mais il vous semble déchiffrer « Géhenne » ou quelque chose d’approchant. Ce nom ne vous dit rien, mais les autres localités desservies vous paraissent être les mêmes que celles inscrites sur l’autre rame. Justement un employé de la gare est là pour surveiller l’embarquement, vous allez vous assurer de la chose.
- Pardon Monsieur, ces deux rames desservent bien les mêmes stations ?
- Durant une partie du voyage, oui, en effet.
- A quel endroit se séparent-elles ?
- Je ne sais pas, on ne m’en a pas informé. Mais hâtez-vous, le train va partir.
Il ne vous faut pas très longtemps pour vous décidez, d’autant que les gens se pressent aux portières. Vous allez monter ici et vous aurez le temps de réfléchir jusqu’au premier arrêt. Dans le dernier wagon, vous ne serez pas très loin de la tête de l’autre rame et vous aurez la possibilité de changer si vous en éprouvez l’envie.

Le convoi s’est mis en marche. Il fait beau, les gens autour de vous sont joyeux, insouciants. Vous l’êtes aussi car vous commencez à croire que ce fameux voyage que l’on vous offre est une réalité. Vous essayez d’évoquer le sujet avec ceux qui vous entourent, mais manifestement « Paradiland » n’est pas au centre de leurs préoccupations du moment. Ils se réjouissent seulement du voyage qu’ils viennent de commencer.
Une jeune personne apporte des rafraîchissements et vous profitez de lui poser la question qui, au fond de vous, vous inquiète un peu :
- Est-ce au prochain arrêt que les deux rames du train se séparent ? Car je vais à « Messie-le-Sauveur ».
- Non, ce n’est pas à cet arrêt-ci. Nous faisons encore un peu de route sur la même voie.
Vous êtes quelque peu rassuré, et à ce moment le haut-parleur annonce justement : « Nous arrivons à ‘Rencontre-sur’Evangile’, dix minutes d’arrêt. Vous avez la possibilité de changer de rame. Ils paraissaient bien sympathiques tous les deux, mais vous n’avez pas engagé la conversation avec eux. Vous constatez que quelques autres voyageurs les imitent, mais vous pensez que vous avez encore le temps de vous décider. Vous vous trouvez bien ici, l’ambiance est gaie, on s’amuse, les boissons sont délicieuses, il serait dommage de ne pas profiter de ces moments le plus longtemps possible.
Les portières fermées, le convoi s’est ébranlé. Avec un petit pincement au cœur vous essayez de voir si l’autre rame est toujours accrochée à la votre et, à la faveur d’un virage, vous constatez que oui. Vous poussez un soupir de soulagement. Vous êtes tranquille jusqu’au prochain arrêt.
Vous faites connaissance avec vos compagnons de route, chacun évoque ses projets mais, curieusement, « Paradiland » ne vient jamais dans la conversation. Ils parlent de ce qu’ils envisagent de faire durant le voyage : l’un a remarqué une jolie fille à qui il ne paraît pas indifférent, un autre, fervent joueur de cartes, a jeté son dévolu sur un futur « pigeon » qu’il se propose de plumer, trois autres encore se réjouissent des repas qui vous être servis, des bons vins qui les accompagneront et des alcools qui suivront ! Vous, vous n’osez pas évoquer le but de votre voyage, car vous craignez que l’on se moque de vous. Peut-être que tous ces gens n’ont pas reçu la même invitation que vous, ils ne font d’ailleurs apparemment pas le même voyage. Un petit groupe vous interpelle :
- Il nous manque un joueur pour un bridge, voulez-vous vous joindre à nous ?
Comme le « plumeur de pigeon » n’est pas de la partie, vous acceptez et rejoignez vos futurs partenaires. Un employé du train distribue des cigares tandis que le haut parleur annonce : « Prochain arrêt, ‘Coudussor-les-Epreuves’, le train restera en gare dix minutes. Il y a de la place dans la rame de queue. » Préoccupé par les cartes que l’on vous distribuait, vous n’avez pas pensé à demander si l’autre rame… Mais rien ne vous empêchera d’aller jeter un coup d’œil sur le quai et de vous renseigner pendant l’arrêt.
Vous profitez donc d’une interruption de votre partie pour vous excuser auprès des autres joueurs :
- Pardonnez-moi, je dois m’absenter un instant.

Vous vous rendez en catimini entre les deux rames. Personne ne semble s’affairer du côté de l’attelage, aucun mécanicien n’est en vue. Par contre, une certaine animation règne sur le quai. Plusieurs voyageurs venant de l’arrière rejoignent les voitures de la rame où vous vous trouvez. Quelques-uns aussi font le chemin inverse. Vous vous réjouissez d’ailleurs de retrouver vos agréables compagnons de route. Vous vous risquez tout de même à interroger un des nouveaux arrivants :
- Pourquoi avez-vous quitté l’autre rame ? L’ambiance n’était pas sympathique ?
- Ce n’est pas ça, mais j’ai quelques doutes au sujet de la destination finale, voyez-vous. D’ailleurs je n’ai jamais vraiment cru à cette offre, c’est trop beau, ça doit cacher quelque chose de pas clair. J’étais seulement venu pour me rendre compte.
A ce moment, vous apercevez votre reflet dans un miroir qui se trouve à l’extrémité du wagon et vous constatez avec quelque étonnement que vos traits ont légèrement vieilli, vous avez pris un peu d’embonpoint. Ce fait ne suscite toutefois pas un grand étonnement en vous. Vous pensez qu’il est vrai que le temps passe et vous retournez à votre partie de cartes tandis que le train repart. En observant vos voisins, vous constatez que leur physionomie à aussi changé et, fait curieux, certains ont vieilli davantage que d’autres. Mais cela vous semble tout à fait normal, par ailleurs.

Maintenant, le brouhaha s’est amplifié dans la voiture. Les rires fusent, des exclamations jaillissent ici et là, les gens parlent plus fort, l’atmosphère est chargée de fumée et de vapeurs d’alcool. Parfois les esprits s’échauffent un peu, une dispute éclate, on s’invective à propos d’une place près de la fenêtre occupée par quelqu’un d’autre pendant votre absence, pourtant c’est finalement la gaieté qui domine. Une sorte de frénésie semble avoir gagné tous les voyageurs. Vous n’avez même pas pris garde que le train s’était arrêté. Ce n’est que lors du départ que vous avez lu le nom de la station : « Labelvie ». C’est que tout est organisé ici pour vous rendre le voyage agréable. Loteries, jeux, cinéma, musique, danse, divertissements de toutes sortes vous sont proposés sans répit, si bien sue vous ne voyez pas le temps passer. Vous entendez à peine le nom de la station où vous allez arriver : « Stress-et-Agendalpin, … nutes d’arrêt… Changement… »
Vous pensez que c’est peut-être le moment de gagner les voitures à destination de « Messie-le-Sauveur ». Vous descendez discrètement sur le quai et vous vous renseignez auprès d’un agent en uniforme :
- Combien de temps d’arrêt s’il vous plait ?
- Quelques minutes seulement.
Vous courez jusqu’à la rame suivante et montez dans la première voiture. Tout est calme, feutré, ici. Il y a encore de la place, d’autant que vous avez croisé plusieurs voyageurs qui se dirigeaient vers la rame que vous venez de quitter, l’air affairé. Quelques personnes vous adressent un sourire et vous invitent à les rejoindre, mais vous hésitez. Vous avez maintenant de vrais copains dans l’autre rame et vous ne leur avez même pas dit au revoir. Que penseraient-ils de vous ? En hâte vous regagnez votre place, au moment précis où le train s’ébranle à nouveau. Les deux rames ensemble.

Vous vous plaisez bien dans cette voiture et vous pensez de moins en moins à « Paradiland ». La destination de cette rame est certainement aussi très attractive, même si personne ne peut répondre à votre interrogation autrement que par un haussement d’épaules. Les quelques voyageurs en provenance de l’autre rame parlent bien de bruits qui circulent là-bas, mais qui ne les ont pas convaincus, au sujet d’un terminus pas très engageant pour ce train-ci. Les nouveaux arrivants émettent même certains doutes quant à l’existence de ce « Messie-le-Sauveur » et de ce « Paradiland » dont ils n’ont même pas vu une illustration. Je crois qu’ils aimeraient bien avoir plus de monde avec eux pour ne pas avoir le nom d’être si peu à s’être fait berner », conclut l’un de ceux-ci en riant.
Vous êtes si absorbé par les conversations que vous n’avez pas prêté attention à l’annonce de la prochaine gare : « Argent-le-Pouvoir ». Le soir commence à tomber et vous avez de la peine à lire ce nom sur le panneau sur le quai. Vous passez juste la tête par la portière pour vous assurer que l’autre rame est toujours accrochée à la votre. Les voyageurs sont de moins en moins nombreux à passer d’une rame à l’autre. Il semble que chacun a décidé de sa destination. Toutefois, la présence de l’autre rame vous rassure au fond de vous. Des flashes traversent votre esprit. Vous imaginez ce « Paradiland » dont parlait le prospectus, mais bien vite ces images s’estompent, remplacées par celles de vos compagnons de voyage, des multiples plaisirs dont vous profitez et auxquels vous pourrez encore goûter. Et ce « Géh… » vous ne savez plus quoi, c’est peut-être formidable aussi. Les autres, en tout cas, n’ont pas l’air de se faire de souci à ce propos.

Et le train repart encore. Vous remarquez soudain que, bien que de nombreux voyageurs soient montés dans votre wagon, il ne s’y trouve guère plus de monde. Certains ont quitté le train à l’une ou l’autre station. Vous les avez vus marcher sur le quai et descendre l’escalier qui mène au passage sous voies. Où sont-ils allés ? La question vous effleure, mais vous balayez de vos pensées. Vous êtes bien trop occupé à boire, à manger, à discuter…
Vous vous sentez un peu fatigué. C’est qu’il y a un moment que vous êtes en route. Le soir est venu maintenant. Vous constatez que votre visage s’est ridé, votre dos légèrement voûté ; vos articulations vous font un peu souffrir mais, à des degrés divers, il en va de même pour les autres voyageurs. Vos paupières deviennent pesantes, les conversations et la musique ne forment plus qu’un vague bruit de fond. Vous vous souvenez que c’était là votre première motivation à entreprendre ce voyage. Vous laissez la somnolence vous envahir, heureux de la résolution que vous venez de prendre.

« … arriver au terminus dans quelques instants. Apprêtez-vous à descendre du train car celui-ci va gagner le dépôt… » Vous vous réveillez en sursaut. Le paysage, au dehors, a changé. Dans la pénombre, vous apercevez des arbres noirs, sans feuilles, apparaissant sur un fond de brume. Pas de lumière, pas d’étoiles. Lugubre. Même dans le wagon, l’éclairage est jaunâtre. Les conversations se sont tues, faisant place à un silence pesant. Vous retenez par la manche un serveur qui passe dans le couloir et lui demandez angoissé :
- Où sommes-nous, monsieur ?
- Nous allons passer à « Coeurendurci », mais sans nous arrêter.
- Comment puis-je rejoindre l’autre rame, alors ?
- Elle a été désaccouplée lors du dernier arrêt à « Chansultime ».
- Mais je n’ai pas entendu l’annonce de cette station. Les haut-parleurs étaient en panne ?
- Non, non, elle a été annoncée comme les autres. Mais peut-être que vous dormiez à ce moment là. Excusez-moi, j’ai du travail.
Votre cœur se serre, vous êtes atterré, le sang a quitté votre visage. Au loin, dans la lueur du couchant, vous apercevez, tout petit, un avion qui prend de l’altitude. Une voix cassée murmure près de vous : « C’est l’avion pour Paradiland. » Votre gorge est nouée alors que le train traverse à petite vitesse la gare déserte de Coeurendurci ». Mais à ce moment quelqu’un entonne une chanson à boire, reprise par d’autres voyageurs. Des plaisanteries jaillissent : « L’avion a décollé, mais avec tous ces pisse-froid à bord, ils vont arriver gelés ! » « S’ils arrivent, renchérit une voix, car ils n’ont pas l’habitude de s’envoyer en l’air ! » Des rires fusent, d’autres moqueries sont lancées. Un homme affirme : « Nous, au moins, on est sur la terre, et la terre c’est du solide, on ne risque pas de s’écraser ! »

Mais déjà les freins grincent, le convoi ralentit, une voix annonce : « Géhenne, Géhenne, tout le monde descend. Et rapidement. » Le ton est ferme et le personnel de bord veille, avec un air soudain moins engageant que durant le voyage, à ce que tous les passagers s’apprêtent à quitter la voiture. Le train s’arrête avec une dernière secousse. La gare est sombre, dès les portières ouvertes, une odeur piquante vous prend à la gorge. Des hommes habillés de gris, armés de bâtons, attendent sur le quai. Vos compagnons de voyage sont hébétés, sans réaction. Votre tête est vide, vous êtes glacé et vous entendez à peine les ordres qui sont criés : « A l’appel de vos noms, répondez présent et avancez ; les hommes à droite, les femmes à gauche. Allons pressons, on attend un autre convoi. » Le quai se remplit de gens hagards qui, sans révolte, obéissent aux injonctions. Cette scène vous remet en mémoire des images documentaires que montrait la télévision : l’arrivée des déportés dans le camp d’Auschwitz, ou de Dachau, vous ne vous souvenez plus très bien. Vous osez timidement une question à un homme en uniforme qui est monté dans le wagon :
- Ce n’est pas ici que je voulais venir, je me suis trompé de rame. Quand y a-t-il un train pour retourner à « Dougevien » ?
Il vous répond d’un ton cassant et sarcastique :
- Aucun train ne repart jamais d’ici, c’est le terminus. Mais vous auriez eu tout le temps de réparer votre erreur durant le voyage. Allez, dépêchez-vous, on vous appelle.
Il vous pousse à l’extérieur, vous trébuchez sur une marche et … vous vous réveillez.

Pénélope

(« Moi chrétien ? Vous voulez rire ! » de René Déran chez Ourania)

lundi 29 octobre 2007

Présentation du GBU



Le GBU c'est le Groupe Biblique Universitaire. Il permet à des étudiants et même des jeunes travailleurs, chrétiens ou non, de se retrouver pour étudier la Bible en profondeur dans le but de mieux connaître Dieu afin qu’il ait un impact sur notre vie personnelle. Nous discutons des sujets qui nous intéressent, nous prions et chantons ensemble. On peut librement s’exprimer, sympathiser, prendre le temps de s’arrêter et réfléchir sur le sens de la Bible, et de ce que cela implique dans nos vies…