vendredi 28 mars 2008

L'amitié c'est quoi ?


A comme AMOUR

M comme MERCI

I comme INVENTIF

T comme TENACE

I comme INTIMITE

E comme ETERNELLE


Le lien qui unit une amitié c’est l’amour, un amour fort, qui résiste bien aux dures épreuves de la vie.


Le mot qui résume bien une amitié c’est merci : Merci d’être là dans les moments difficiles comme dans les bons moments, merci de m’écouter, merci de ne pas me juger et de m’aimer comme je suis…


Un adjectif qui rend l’amitié agréable et joyeuse est inventif. Etre inventif dans les moyens de dire à l’autre qu’on l’aime, à travers des mots, des attentions, des cadeaux…


Un autre adjectif qui permet à l’amitié de durer c’est être tenace. Malgré les épreuves, les souffrances, les conflits, les idées contraires il faut garder à l’esprit que notre amitié est au-dessus de cela.


Un mot qui exprime un lieu aussi privilégié pour l’amitié c’est l’intimité. Lieu où les soucis, les secrets, les moments de bonheur sont partagés tout en sachant qu’ils sont bien gardés.


Et pour finir un adjectif qui définit la durée de l’amitié : éternelle pour ceux qui croient en Dieu et en Jésus-Christ.


Car Jésus dit dans Jean chapitre 15 v 15 :
" Je vous appelle mes amis, parce que je vous ai fait part de tout ce que je vous ai appris de mon Père. " Si l’amitié se vit tous les jours avec d’autres humains, n’oublions pas l’amitié que nous devons avoir avec Dieu et Jésus… Elle fonctionne sur les mêmes base.


mercredi 19 mars 2008

Pourquoi sommes-nous sur terre?


Nous ne sommes pas sur terre comme aboutissement d’un processus évolutif, mais parce que Dieu l’a voulu ainsi. Nulle part la Bible ne nous fournit les raisons qui ont pu pousser Dieu à créer l’homme: la solitude? le plaisir de créer? le désir d’avoir des êtres semblables à lui? le besoin d’avoir des créatures qu’il pourrait aimer? Nul ne le sait. Gn 1:26-27 nous rapporte l’intention divine qui a présidé à la création de l’homme: «Dieu dit enfin: Faisons les êtres humains: qu’ils nous ressemblent vraiment! ... Dieu créa les êtres humains à sa propre ressemblance; il les créa homme et femme.» Nous en concluons que nous sommes là parce que Dieu l’a expressément décidé ainsi. Nous sommes des êtres désirés et non des «parasites cosmiques» (F.Nietzsche) ou des «vagabonds à la limite de l’univers» (J. Monod) ou encore une forme évoluée de quelque animal. Non, nous sommes des créatures voulues de Dieu. La Bible ajoute que nous sommes des créatures aimées de toute éternité: «Je t’aime depuis toujours, c’est pourquoi je te reste profondément attaché» (Jé 31:3); «Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que tout homme qui croit en lui ne meure pas, mais qu’il ait la vie éternelle» (Jn 3:16). Ce verset prouve en outre que nous sommes destinés à la vie éternelle.

Quel est le sens de la vie?


Les humains sont les seules créatures terrestres qui s’enquièrent du sens de la vie. Trois grandes questions nous préoccupent: D’où venons-nous? Pourquoi vivons-nous? Où allons-nous? Nombreux sont ceux qui ont tenté de répondre à ces interrogations. Le philosophe allemand Hans Lenk déclare d’emblée que nous n’avons pas à attendre de réponses de la part du philosophe: «La philosophie fournit rarement des réponses de fond définitives. Elle s’intéresse à l’abstrait, pas à la matérialité des choses ni au résultat. Pour elle, il est beaucoup plus important de découvrir une nouvelle perspective problématique que de donner des réponses partielles à une question posée.» L’écrivain français Blaise Cendrars a écrit: «... la vie absurde qui remue ses oreilles d’âne» et André Malraux: «Cette auberge sans routes qui s’appelle vie.» Pour Marcel Aymé, «la vie, ça finit toujours mal.» Citons encore ces paroles de Simone de Beauvoir, compagne de Jean-Paul Sartre, athée et avocate de l’existentialisme: «Quel est donc le sens de la vie, si elle doit se terminer dans un néant radical? Pourquoi avoir été? En fin de compte, tout est absurde: la beauté de la vie, les oeuvres humaines, tout. La vie elle-même est absurde.» Même des sciences comme la psychologie, la biologie, la médecine ne peuvent donner de réponses satisfaisantes, car les questions posées ne sont pas de leur ressort.


Pour beaucoup, le sens de la vie consiste:


- à faire le bien. Ils sont légion ceux qui nourrissent une telle philosophie humaniste, pas spécifiquement chrétienne. Certes, il est aussi recommandé aux chrétiens de faire le bien (Ga 6:10; 2 Th 3:13), mais on ne devient pas chrétien en faisant le bien.
- à se réaliser soi-même: le sportif fera tous ses efforts pour décrocher un titre mondial ou une médaille olympique, et l’artiste cherchera la gloire sur les scènes de ce monde.
- à laisser une empreinte durable. Certains se perpétuent à travers leur descendance ou par des oeuvres philanthropiques associées à leur nom. D’autres souhaitent laisser le souvenir de leur passage sur terre dans des poèmes, des mémoires ou des journaux intimes.


Mais sachons que les honneurs terrestres sont éphémères. Après notre mort, nous n’en tirerons plus aucun avantage, car là où nous allons, «nous ne participerons plus jamais à tout ce qui arrive sur la terre» (Ec 9:6).


Puisque notre vie est créée par Dieu, elle n’aura de sens que si elle est vécue avec Dieu et dirigée par lui. Le cœur humain, même comblé de tous les biens de ce monde, reste inquiet, vide et insatisfait, s’il ne repose pas en Dieu. Examinons donc ce qui d’après Dieu donne un sens à notre vie. Nous nous limiterons à trois points essentiels:


- Dieu fixe comme premier but à notre vie le salut par la foi. Sans la foi au Seigneur Jésus, nous sommes «perdus», autrement dit nous ne savons pas où nous allons, notre vie n’a pas de sens. C’est tellement important que l’apôtre Paul en fait l’élément essentiel de sa réponse au geôlier de Philippes: «Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé, toi et ta famille» (Ac 16:31). Dieu, en effet, «veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à connaître la vérité» (1 Tm 2:4). Parce que le salut de l’âme prime sur la santé du corps, Jésus a d’abord déclaré au paralysé: «Tes péchés sont pardonnés!» (Mt 9:2).
- Une fois sauvés, nous devons servir Dieu: «Offrez à Dieu un culte joyeux, présentez-vous à lui avec des cris de joie» (Ps 100:2). Parce que nous sommes devenus disciples de Jésus, notre vie doit inviter ceux qui nous entourent à devenir aussi des disciples (Mt 28:19).
- «Tu dois aimer ton prochain comme toi-même» (Mt 22:39). En nous donnant ce commandement, Dieu ne nous demande pas seulement d’aimer ceux qui sont au loin, en Afrique du sud ou en Amérique latine, mais de prouver notre amour d’abord à ceux qui vivent autour de nous, nos plus proches: conjoint, enfants, parents, voisins, collègues de travail. Que chacun s’aime soi-même, cela va de soi; mais il faut que l’amour aille aussi dans la direction du prochain.


La Bible considère que tout ce que nous aurons accompli dans la foi, notamment la pratique des choses contenues dans les paragraphes 2 et 3 ci-dessus, constituera le fruit de notre vie. Contrairement à tous les succès passagers, ce fruit demeure (Jn 15:16). Dieu s’attend à le récolter à la fin de notre vie et nous demandera comment nous aurons fait fructifier le talent qu’il nous a confié (la vie, le temps, l’argent, les dons, Lc 19:11-27). Même le verre d’eau froide que nous aurons donné au nom de Jésus aura une portée éternelle (Mt 10:42).


Qu’est-ce que le péché?


Avant même qu’elle n’emploie le mot de péché, la Bible a raconté l’histoire de son introduction dans le monde (Gn 3:1-13). Elle emprunte donc un chemin qui va du fait concret à sa théorie, et non l’inverse. Partant du fait réel, elle établit la doctrine. Le péché s’est glissé dans le monde par le moyen de la question: «Dieu a-t-il réellement dit?» (Gn 3:1). Le péché traduit donc une attitude opposée à la volonté de Dieu. Les Dix Commandements (Ex 20:1-17) et le Sermon sur la Montagne (Mt 5-7) constituent d’excellents miroirs qui mettent en évidence notre tendance à pécher. Celui qui ne connaît pas la Parole de Dieu ne sait pas quelle est sa volonté; il vit donc de manière chronique et permanente dans le péché. La première mention du mot «péché» (en hébreu chattah) exprime l’idée d’une cible manquée (Gn 4:7). C’est également le sens du mot grec «hamartia». Le mot «péché» a aussi les sens suivants: écart, déformation (awon), méchanceté, bassesse (raa), violence (chamas), mauvais sentiments (räscha).Le non-respect de la justice est déjà péché: «Malheur à toi, Joaquim; tu te fais construire un palais sans respecter la justice!» (Jé 22:13). Le Nouveau Testament donne du péché la définition suivante: «Tout acte qui ne vient pas de la foi est péché» (Rm 14:23). Pour H. Bezzel, le péché c’est tout ramener à soi. Dans Jn 16:9, Jésus identifie le péché général de l’homme à l’absence de toute relation personnelle avec lui: «... parce qu’ils ne croient pas en moi.» Le péché, c’est la grande perturbation dans les relations entre Dieu et l’homme. Celui qui ne veut pas corriger l’erreur de trajectoire, par le repentir et le pardon (1 Jn 1:9), celui-là connaîtra le terme tragique de cette erreur: «Le salaire du péché, c’est la mort (éternelle)» (Rm 6:23). Beaucoup de nos semblables mettent la santé au premier rang de leurs préoccupations: ce serait louable s’ils considéraient le péché comme la plus terrible maladie, celle qui conduit immanquablement à la mort.

D’après la Bible, un homme et une femme peuvent-ils vivre ensemble sans être mariés? Qu’est-ce qui fait le mariage: l’engagement d’un couple


Avant de répondre à cette question de plus en plus brûlante à notre époque, il convient d’énoncer cinq grandes vérités bibliques qui lui sont liées. Ce faisant, nous éviterons de faire reposer la solution du problème posé sur un seul verset; nous lui préférons le contexte plus vaste de l’enseignement biblique sur le mariage.

1. Mariage et sexualité. Dieu a institué le mariage dans l’ordre créationnel. L’union d’un homme et d’une femme est donc le résultat de sa bonne et sage volonté: «Il n’est pas bon que l’homme reste seul. Je vais lui faire une aide qu’il aura comme partenaire» (Gn 2:18). Cette alliance est valable pour toute la vie (Mt 19:6), comme le souligne d’ailleurs la formule légale: «jusqu’à ce que la mort vous sépare.» Dieu avait précisé la nature de cette union et sa condition préalable: «C’est pourquoi l’homme quittera père et mère pour s’attacher à sa femme, et ils deviendront tous deux un seul être» (Gn 2:24). «Un seul être» ou «une seule chair» désigne avant tout l’union sexuelle, mais cette expression concise s’étend à l’union des personnes tout entières et englobe donc non seulement le corps, mais aussi l’âme et l’esprit. Un homme et une femme, qui ont vécu jusqu’à présent chacun de leur côté selon un certain mode de vie, vont expérimenter la relation la plus intime qui soit. Ils seront un dans leurs sentiments et leurs pensées, dans leur vie physique et dans leur vie spirituelle. La sexualité est un don de Dieu; la Bible ne fait pas de la procréation le seul but du rapport sexuel:
«Ne vous refusez pas l’un à l’autre, à moins que, d’un commun accord, vous n’agissiez ainsi momentanément pour vous appliquer à la prière ...» (1 Co 7:5).
«Réjouis-toi toujours de vivre avec celle que tu as choisie dans ta jeunesse, et rends-la heureuse. Ta femme est aimable, et gracieuse comme une gazelle. Que son corps te comble toujours de joie. Sois sans cesse heureux de son amour» (Pr 5:18-19).
«Jouis de la vie avec la femme que tu aimes» (Ec 9:9).
L’Ecriture nous enseigne une attitude équilibrée vis-àvis de la sexualité: ni pruderie (Ct 4), ni libertinage (Jé 5:8). L’amour et l’honneur réciproques sont les indispensables garde-fous (Col 3:19; 1 P 3:7).

2. Le mariage et l’église sont des institutions divines. Il existe ici-bas plusieurs formes de vie communautaire conformes à la volonté divine: le couple et la famille, l’Église et l’Etat (Rm 13:1-7). Mais de ces types de vie sociale, le mariage et l’Église de Jésus-Christ ont une importance à part: ils sont des institutions spécifiques de Dieu, et par conséquent nullement des inventions humaines comme on le prétend parfois. On comprend alors pourquoi ces deux institutions sont particulièrement attaquées dans notre monde impie (1 Tm 4:3; Ap2:9). Depuis l’origine, aucune culture n’a pu s’imposer et subsister sans le mariage. Les hommes n’ont rien proposé de mieux; malgré les assauts dont elle est la cible et les fautes humaines qui la défigurent, cette institution divine subsistera toujours, car elle est fondée sur la providence de Dieu pour l’humanité. Il en est de même de l’Église: Jésus a formellement déclaré que les portes de l’enfer ne pourront rien contre elle (Mt 16:18).


3. Le mariage comme symbole. La Bible compare souvent la foi et la relation personnelle de l’homme avec Dieu à un mariage: «Oui, comme un jeune homme épouse une jeune fille, ainsi celui qui te rebâtit sera un mari pour toi. De même aussi qu’une fiancée fait la joie de son fiancé, tu feras la joie de ton Dieu» (Es 62:5). Le Nouveau Testament aussi se sert de l’image du mariage pour illustrer la relation de Christ avec son église: «Maris, aimez vos femmes de la même façon que le Christ a aimé l’Eglise et donné sa vie pour elle» (Ep 5:25). Cette analogie est considérée par l’Ecriture comme un «grand mystère» (Ep 5:32). Ce parallèle est riche de leçons: puisque l’union de Christ avec son Eglise ne prend jamais fin, ainsi l’union entre un homme et une femme est pour la vie. Tout mariage déchiré entraîne une déformation de l’image de Dieu et détruit le symbolisme du mariage. C’est pourquoi Jésus-Christ répond sans la moindre ambiguïté par un «non» à la question du divorce (Mt 19:6-9).

En conséquence: Ces textes bibliques fournissent une réponse claire à la question posée. La vie commune d’un couple non marié est assimilée à des relations sexuelles préconjugales ou extra-conjugales, c’est-à-dire à de la prostitution et à ce titre, elle l’exclut du Royaume de Dieu, à moins que les intéressés ne se détournent de ce péché et ne s’en repentent.

A partir de quel moment un couple est-il réellement marié? Dans notre société de plus en plus déchristianisée qui bafoue les commandements de Dieu, on observe un nombre toujours croissant d’hommes et de femmes qui vivent ensemble en union libre, sans engagement précis pris devant l’autorité légale. Même si leur union a toutes les apparences du mariage, elle n’en est pas un. Il nous semble que ce type de vie sexuelle entre dans le cadre de ce que nous avons décrit au point n° 5 précédent.


A la lumière de la Bible, nous dirons donc:
• Le mariage ne commence pas au moment où un homme et une femme envisagent de partager leur vie. Jacob voulait prendre Rachel pour femme. Lorsque les sept années convenues pour obtenir Rachel furent passées, Jacob dit à Laban: «Le délai est écoulé. Donne-moi ma femme. Je veux l’épouser» (Gn 29:21). Le texte dit plus littéralement: «Je veux aller vers elle», c’està-dire avoir des rapports sexuels avec elle. En d’autres termes: avant le mariage, Jacob n’avait pas eu de relations sexuelles avec Rachel, et les deux jeunes gens ne furent considérés comme mariés qu’après la cérémonie officielle.
• Un couple n’est pas marié parce qu’il a eu des rapports sexuels. En Israël, lorsqu’un homme avait couché avec une jeune fille vierge, il devait alors l’épouser et payer la dot habituelle (Dt 22:28-29). Les relations sexuelles n’étaient pas permises avant le mariage officiel.

Définition du mariage: Il y a mariage devant Dieu lorsqu’un homme et une femme ont respecté les lois rituelles du mariage de la société dans laquelle ils vivent.


Cette définition découle de tous les exemples de mariage, même les plus reculés, contenus dans la Bible. C’est ainsi que l’on procède pour découvrir l’enseignement biblique sur n’importe quel sujet: de tous les cas individuels examinés, on tire la leçon générale. Cette définition doit évidemment tenir compte des lois et des mœurs de la civilisation environnante. L’important est que tous sachent d’une manière claire et officielle que deux êtres viennent de se lier l’un à l’autre par le mariage. Ils ne peuvent donc plus être demandés en mariage. Si un homme convoite une femme mariée ou si un homme marié convoite une femme non mariée (ou vice versa), il commet un adultère, d’après le Sermon sur la Montagne (Mt 5:28). A la femme samaritaine rencontrée au puits de Jacob, Jésus déclara que l’homme avec lequel elle vivait n’était pas son mari (Jn 4:18). Si le fait d’avoir couché avec lui avait automatiquement fait de lui son mari, Jésus n’aurait pas prononcé de telles paroles. La Bible ne donne pas de conseils sur la forme extérieure de la cérémonie du mariage. On remarque toutefois qu’elle parle du jour des noces, ce jour précis à partir duquel l’homme et la femme s’appartiennent mutuellement et officiellement. A l’époque d’Abraham (Gn 24:67), la cérémonie du mariage se déroulait autrement que du temps de Samson (Jg 14:10-30) ou du temps de Jésus (noces de Cana, Jn 2:1-11). En France, le seul mariage reconnu est celui célébré par l’officier de l’état civil. C’est donc celui que Dieu approuve pour nous.


Croire, ce n’est ni «voir» ni «savoir» avec une certitude absolue. Comment pouvez-vous alors affirmer que la foi est une certitude?


De nombreux philosophes se sont penchés sur la question de la foi. Ils nous ont livré des réflexions très divergentes, mais qui expriment des points de vue personnels et non une idée neutre sur le sujet.


Point de vue critique: Le philosophe athée Théo Löbsack déclare: «La foi s’appuie sur des idées préconçues et rejette les acquis de la science qui les contredisent. C’est pourquoi, en fin de compte, la foi est la mort de la science.» Kant s’exprime de façon analogue: «J’ai dû mettre la science de côté pour faire de la place à la foi.» Cette conception antibiblique a fait de Kant l’inspirateur de nombreuses écoles de philosophies totalement opposées à la foi. Au mur de la nouvelle école supérieure de Norf, près de Neuss (Allemagne), on peut lire: «Ne te fie pas à celui dont le Dieu est au ciel». Telle est la conséquence ultime à laquelle aboutit la raison critique.


Point de vue positif: Isaac Newton, l’un des plus grands savants de tous les temps, a déclaré: «Celui qui réfléchit peu ne croit pas en Dieu, celui qui réfléchit beaucoup ne peut que croire en Dieu.» Le célèbre philosophe et mathématicien Blaise Pascal exprime une conviction similaire: «De même que toutes choses parlent de Dieu à ceux qui le connaissent et le cherchent, à ceux qui l’aiment, de même toutes choses le cachent aux yeux de ceux qui ne le cherchent pas et ne le connaissent pas.»


Ces deux points de vue opposés montrent clairement que la foi ne dépend pas de l’incertitude ou de l’ignorance, mais uniquement des préjugés personnels. Ce ne sont pas des arguments philosophiques qui ont le pouvoir de changer ces a priori, mais uniquement la démarche vers Jésus-Christ, démarche que la Bible nomme conversion. Pour les inconvertis, les questions relatives à la foi sont folie (1 Co 1:18); ils sont incapables de les comprendre (1 Co 2:14). Celui qui a été saisi par Jésus-Christ est conduit dans toute la vérité (Jn 16:13), sa foi repose sur un solide fondement (1 Co 3:11); elle est d’ailleurs ce qu’il y a de plus certain:
«Avoir la foi, c’est être sûr de ce que l’on espère, c’est être convaincu de la réalité de ce que l’on ne voit pas» (Hé 11:1).